Oui à la liberté de vaccination, mais NON à l'initiative

Oui à la liberté de vaccination, mais NON à l'initiative

Le PEV a maintenu et maintient clairement son principe et son objectif principal : pas d'obligation de vaccination imposée par l'Etat. C'était également le cas lors de la Covid-19 et c'est un droit déjà protégé par la Constitution.

Les initiateurs de l'initiative populaire « Pour la liberté et l'intégrité physique » veulent garantir que chaque personne puisse décider librement si elle veut se faire vacciner ou non. Mais l'initiative formule ensuite cette demande de manière générale : pour toute intervention de l'État dans l'intégrité physique ou mentale d'un citoyen, le consentement de la personne concernée doit être obtenu. L'initiative limite ainsi largement le monopole de l'État en matière de police, de poursuite et d'exécution des peines, de l'armée, des étrangers et de l'asile. Si l'initiative était acceptée, la police ne pourrait par exemple plus arrêter un suspect sans son consentement explicite. Les délinquants ne pourraient plus être expulsés et les demandeurs d'asile déboutés ne pourraient plus être renvoyés dans leur pays d'origine s'ils refusent de donner leur accord.

Le droit fondamental à la liberté personnelle, en particulier à l'intégrité physique et mentale, est déjà inscrit dans la Constitution fédérale. Pour une vaccination, il faut déjà aujourd'hui le consentement de la personne concernée. En Suisse, personne ne peut être contraint à se faire vacciner contre sa volonté. Une obligation de vaccination ordonnée par les autorités et limitée dans le temps pour certains groupes de personnes, comme par exemple les employés du secteur de la santé pendant une pandémie, n'a encore jamais été appliquée au niveau fédéral en Suisse.

Pour le PEV, il est cependant élémentairement important que la pandémie de Covid-19 et les mesures prises pour la combattre soient traitées de manière conséquente. Les connaissances acquises doivent être intégrées dans la future lutte contre d'éventuelles pandémies. L'objectif premier de la lutte contre les pandémies doit rester de protéger au mieux les personnes vulnérables sans restreindre outre mesure la liberté individuelle des citoyens.

Les arguments contre cette initiative