NON à l'attaque contre le droit de bail

Attaque contre le droit de bail

Pour une sous-location, l'information orale au bailleur ne suffirait plus. Le Parlement souhaite qu'un accord écrit soit demandé au bailleur avant le début de la sous-location. 

Les bailleurs pourraient désormais refuser de donner leur accord non seulement si le loyer est trop élevé ou si la sous-location présente des inconvénients pour le bailleur, mais aussi si la sous-location est prévue pour durer plus de deux ans ou si le bailleur estime qu'elle n'est pas acceptable pour un autre motif. 

En cas de non-respect de ces règles, le bailleur pourrait désormais résilier le contrat de location avec un délai très court (30 jours) après une seule mise en demeure.

Mot d'ordre du PEV

NON à la modification du code des obligations (droit du bail : sous-location)

Par 55 voix contre, 10 voix pour et 4 abstentions, les délégués du PEV ont décidé de voter NON à ce dernier projet. Pour eux, il s'agit d'un affaiblissement injustifié des droits des locataires. Les communautés d'habitation, par exemple, doivent rester possibles sans complications et pour une durée illimitée.

Les arguments contre cette réforme